
Marie-Laure Tuffal-Quidet, fondatrice ICE , conseil en investissements financiers membre de l’Association pour le retournement des entreprises (ARE ), est intervenue au sein du magazine L’Usine Nouvelle du mois de mai.
L’intervention porte sur les entreprises en difficulté et leurs dirigeants.
« La nouvelle ordonnance « portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives », présentée lors du Conseil des ministres du 14 mars et applicable à compter du 1er juillet, interdit à l’actionnaire-dirigeant toute fuite en avant. S’il veut éviter que, en cas de difficultés financières avérées de sa société, un créancier ou un tiers en prenne le contrôle, l’actionnaire-dirigeant doit agir en amont. Et trouver rapidement un accord amiable avec les créanciers et, éventuellement, les autres partenaires de sa société. Le but recherché par le législateur est de préserver l’intérêt collectif à travers la pérennité de l’entreprise. Cet objectif justifierait jusqu’à la perte de contrôle par l’actionnaire s’il n’est pas en mesure de reconstituer les fonds propres de sa société. »